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Un an en Argentine
Un an en Argentine
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2 août 2015

1ère semaine

Ca y est la première semaine est terminée. Ce fut une semaine riche, pleines d'expériences, de nouveautés et de débrouilles aussi.
Je suis donc arrivé le 24 Juillet 2015 à Buenos Aires. L'arrivée aurait dut se faire à 6h heure locale mais si cela se passait comme prévu, ce ne serait pas drôle. Le programme était donc que j'arrive tranquilement à l'aéroport et que j'attende Céline. (C'est une amie de mon école qui fait le même échange que moi). Elle, arrivée prévu à 10h.

Après 20h de voyage, une escale mouvementée à Rome et un décollage avec un retard de 1h, j'arrivais tranquilement sur Buenos Aires. Je suivais tranquilement le trajet sur la carte interactive de l'avion, quand après une intervention en Italien et en Espagnol du commandant de bord, je vois ma trajectoire deviée en direction du nord ouest de l'Argentine. (En gros, absolument pas dans le coin de Buenos Aires).
Je me retrouve donc en escale forcée durant 5h à Cordoba avec interdiction de sortir de l'avion. Par miracle, je comprends ma voisine argentine qui m'explique que le temps trop brumeux ne permettait pas un atterissage à BA. Cet arrêt me permet de retrouver une autre fille qui le même échange que moi et qui se trouvait par le plus grand des hasards dans mon avion.

A 14h, l'aéroport d'Ezeiza est en vue. Ma destination finale est enfin atteinte. Il s'aggit maintenant de retrouver Céline qui est désormais arrivée. Elle a réussi par miracle à m'envoyer un message pour me dire qu'elle est dans une auberge. Me voilà donc au milieu d'une ville de 10M d'hbts avec une adresse et un objectif : dormir à l'abris ce soir.

Le métro me dépose donc dans la rue de mon auberge. Il me reste maintenant à remonter 200 numéro, chargé de 30kg pour trouver ce fameux endroit. Avec beaucoup de mal, je trouve la bonne porte, sonne et monte l'escalier.
J'explique tant bien que mal en espagnol qu'une amie est venue et qu'elle a réserver une place pour moi. Que nenni, il ne trouve rien et me dit qu'il ne trouve aucune réservation à mon nom, ni même au nom de Céline. Je lui dit qu'elle va arriver et m'installe dans un lit en attendant, sûr de rien.

Céline arrive, la réservation est retrouvée ! L'histoire s'élude. Elle a rencontrer 2 francais à l'aéroport qui l'ont guidé jusque cette auberge et la réservation était à son nom. Il est désormais temps d'aller se coucher.

 

Toute la semaine a été consacrée à la recherche d'appartement. Je ne sais combien de mails j'ai dut envoyer cette semaine mais ce qui est sûr, c'est que je ne jamais envoyer autant de mail en si peu de temps dans ma vie. Après de nombreuses visites, des maisons extraordianires aux prix exhorbitans, des taudis en passe de s'écrouler, des duenas aux règles effrayantes, me voilà enfin installé.

On commence à sortir, à faire quelques soirées qui permettent de parler espagnol, l'alcool aidant à dénouer les langues et casser les barrières. Je n'ai pas encore le niveau en espagnol mais ce qui est sur c'est que j'habite désormais Buenos Aires et pour un an !

 

PS : Je me dois de raconter l'anecdote des bus car il faut savoir que le réseau de transport est certes très développé mais d'un compliqué !
La ville de BA abrite un réseau de bus de plus de 250 lignes et il faut savoir qu'il n'existe pas de cartes pour les recenser (trop facile sinon).

Nous voilà donc dans le centre de Buenos Aires avec Céline avec pour objectif d'aller voir à quoi ressembler notre nouvelle école d'architecture qui au passage est une fac ici.

Après plusieurs demandes dans la rue et l'aide d'une application sur iPhone, nous savons que c'est le bus 45 qui doit nous y emmener. Miracle, après 10min d'attentes, le voilà qui arrive. On monte dedans, on demande la ciudad universidad. (Oui, il faut savoir que dans les bus ici, il faut dire jusque où on va car les prix diffèrent selon les destinations). Le chauffeur nous baragouine un truc en espagnol et nous fait signe de descendre. On s'éxécute en se disant que on s'est trompé de sens. On passe donc de l'autre côté pour attendre le 45 dans l'autre sens. Le bus arrive et ca recommence, le chauffeur nous dit de prendre le bus dans l'autre sens. On ne sait plus vraiment ce qu'il faut faire désormais ! Pourtant ciudad universidad est marquée sur tous les bus 45. Après un nouvel échec, un bus accepte finalement de nous y emmener.

Morale de cette histoire : On ne sait pas vraiment, on se fait souvent jeter des bus même si on est sûr que c'est le bon et qu'il va dans le bon sens. Il y aurait plusieurs trajets pour chaque bus mais impossible de savoir. Et oui aussi, il n'y a pas d'arrêt de bus ici, c'est des petits autocollants sur des poteaux et on sait pas quand il est censé s'arrêter aussi, on suit notre géolocalisation sur le portable et on demande à descendre quand on y est presque. Enjoy le bus !

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